L’asphyxie périnatale peut entraîner des lésions neurologiques sévères. Le score d’Apgar évalue la vitalité d’un nouveau-né (NN) à la naissance. L’EEG permet l’évaluation pronostique des encéphalopathies post-anoxique.

Rechercher une corrélation entre le score d’Apgar et l’EEG.

Étude rétrospective à propos de 18 NN chez qui on a retenu une asphyxie périnatale. La sévérité de la souffrance a été évaluée initialement par l’examen clinique et le score d’Apgar. Ces NN ont eu un EEG dans les premières 48heures de vie. On a réparti notre population en trois groupes selon le score d’Apgar : G1 (≥8, n=9, bon pronostic), G2 (entre 4 et 7, n=5) et G3 (≤3, n=4, grand risque de séquelles neurologiques).

Cinq NN du G1 ont présenté des crises néonatales récidivantes. Tous les EEG étaient pathologiques (paroxysmes, n=7). Deux NN ont bénéficié d’une imagerie cérébrale qui s’est révélée pathologique. Pour le G2, 4 ont présenté des crises néonatales. Deux EEG sur 5 étaient pathologiques. Une imagerie cérébrale faite pour 2 NN était pathologique. Concernant le G3, deux NN ont présenté une crise néonatale. Trois parmi 4 EEG étaient pathologiques. L’imagerie cérébrale était normale dans la moitié des cas.

Les anomalies de mauvais pronostic à l’EEG peuvent être associées à un bon score d’Apgar. Un NN présentant une crise néonatale même récidivante peut avoir un score d’Apgar adéquat et un EEG dépourvu d’anomalies. En cas d’asphyxie néonatale, l’EEG peut objectiver des anomalies de très mauvais pronostic neurologique même avec un score d’Apgar≥8. Donc il n’y a pas une corrélation évidente entre ce score et l’EEG.

Il n’y a pas une corrélation évidente entre le score d’Apgar et l’EEG. Pour minimiser les séquelles neurologiques, la prise en charge doit être rapide et doit prendre en considération tous les éléments cliniques et paracliniques.